Dans un café, célébrité...

La salle était chaleureuse. Chaude et chaleureuse. Une salle aux bruits éttouffés, à la fumée parfois âcre du café et d'autres fois tendre du chocolat était d'un Café d'apparence extérieure miteuse et pourtant...

Ne jamais se fier aux apparences.

On avait eu du mal à chercher un endroit tranquille sans se faire repérer. Mais finalement, on a réussi. Et je suis à présent installée en face d'une tasse d'un café si noir qu'il donne l'impression d'un trou béant. La fumée embaume mon cerveau, l'endormant comme toute personne présente dans cette athmopshére si calme. Mais si pesante. Elle agit comme une drogue sur nos âmes désespérées de trouver la tranquilité. Une drogue indolore. Une drogue incolore. Une drogue qui endort...

Je fermais à demi les yeux quand la voix d'une serveuse me retint de justesse dans la réalité.

- Un sucre ou deux sucres?
Je constatai avec exaspération qu'elle ne regardait qu'Alex, en face de moi. Elle était jeunette... 15-16 ans. La fille du patron surement. Sa voix tremblait. Encore une fan.

-Deux s'il te plait...et ton numéro aussi. =D

Alex le dragueur est de retour. Mais là c'est juste pour voir la réaction de Gabrielle. Celle-ci ne se fait pas attendre! En effet je me prend un coup de pied dans le tibia et un regard plein de reproche de sa part...Il manquerait plus qu'elle envoie bouler la serveuse fan de moi. T.T

Je réalisais mon geste un peu trop tard. Ca m'avait dépassé. Mais qu'importe, ce qui est fait, est fait. Il faut trouver une excuse maintenant. Et elle m'était toute donnée.

A son imperceptible regard de vaincqueur je répliquai dans un murmure pour que seul lui puisse l'entendre:

- On est là incognito, si tu veux rameuter toutes ces copines parce qu'elle aura exhiber ton barbouillage, marmonnai-je de façon séche et cassante.

Le mot 'barbouillage' m'avait échappé. Mais au point où j'en suis...

Elle essaye de se rattraper mais le mot "barbouillage" lui échappe. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres.

-Je ne lui ai pas demander si elle voulait un autographe mais si je pouvais avoir son numéro. Là est toute la différence.

La serveuse reviens avec nos consomation.

-Merci. Tiens c'est pour toi.

Je lui tend un billet de 5 euros et un papier avec mon numéro inscrit. De toute façon, elle aura trop peur de m'apeller. Gabrielle secoue la jambe nerveusement...Serait-elle jalouse?
Je me retourne vers Gabrielle et lui demande:

-Tu fais quoi dans la vie?

Je fais un tabac dans le massacre de groupies <3

- Rien, je suis étudiante et en vacances. Je n'ai que 17 ans, moi.

Sur ce point là, j'avoue que j'ai fait fort. 17 ans, déjà dehors, ave cun appartement à son nom, plusieurs conquêtes à mon actif, et deux colocataires que je loge, toutes les deux de un ou deux ans mon ainée...

-Haaan j'adore les lycéenne! =D Tu vas dans quel lycée? J'pourrais passer t'prendre un jour, ça augmentera ta côte de popularité.

Dis surtout qu't'as envie de voir les p'tites lycéennes...
Ta gueuleuuuh T.T
Pervers!
La ferme! è_é

- Dis, y a un uniforme? =D

Uniforme... -_-.

- Oui. Un truc banal. Chemise blanche et fine, cravate bleu, pull jaune clair et jupe bleue obligatoire pour les filles, énumérai-je avec un air blasé. J'ai brulé le mien récement, ajoutai-je sur le même ton. Va falloir que j'aille m'en refaire un chez le tailleur du coin avant la rentrée...

Je ne me lassai jamais de bruler mes uniformes les uns aprés les autres à chaque vacances, tellement heureuse d'échapper au bahut. Ca coutait de l'argent mais qu'importe. La liberté a un prix.

[ Incrustage =) Sorry xD ]

Un café. Il me faut un café. Je ne tiens plus debout. Il faut que je reste éveillée. On ne sait jamais si je dors ce qu'il pourrait m'arriver.

J'entre dans le café. Il est blindé de monde. Les seules places qui restent sont au fond.

GNIIIIIIIIIIIIIIIIA

Un pied. Des boissons renversés. Je me relève et regarde les gens de la table. =X. La mademoiselle est toute trempée.

- Excuse moi ! J'ai pas fait exprès ! Je... J'vais payer les dégats. Pardonne moi é_è haaaaaaaan j'voulais pas T_T.

J'éclate de rire en voyant cette pauvre fille se mettre dans tout ses états. En même temps vu le regard que Gabrielle lui lance, elle ne peut qu'avoir peur! Je ne dis rien, aprés tout, le café est arrive sur Gabrielle, pas sur moi. Et puis, Gabrielle pourrait mal prendre le fait que je me sois excuser à sa place. N'aimant moi-même pas ça. J'arrête de rire et m'abstiens donc de tout commentaire.
Un blanc s'en suit, apparemment elles attendent que je dise quelque chose...

-Hum...Attend j'vais t'éponger Gabrielle.

Je prend quelque serviette et commence à lui éponger son tee-shirt. Un grand sourire s'étale sur mes lèvres lorsque ma serviette atteind ses seins. AH AH!!!
Mais je me réjouis trop vite parce qu'elle m'attrape brusquement la main et m'adresse un regard noir.

Bouuuhh...T.T